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Lecture biblique des psaumes avec Michèle Faÿ : les jeudis de Saint Bernard 2020-2021

Mai 01, 21
alain
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En marche !

Lecture biblique des psaumes avec Michèle Faÿ

Le Livre des Psaumes est le seul des livres bibliques où le croyant, seul ou en communauté, s’adresse à son Dieu sans relâche, lui exposant ses soucis, ses joies et ses détresses. Nous étudierons plus attentivement quelques-uns de ces 150 poèmes. Que nous soyons à leur égard dans un rapport de familiarité, ou réticents, possiblement indifférents, voire ignorants, nous tenterons de (re)découvrir la gamme de sentiments et de situations humaines, « jouée » là, en des temps immémoriaux, par le peuple hébreu imprégné d’une autre culture que la nôtre, mais leur contenu universel est capable d’adaptation à des contextes différents : chacun saura mettre ses propres mots derrière les expressions de la révolte, de la détresse, de la résistance, du conflit intérieur, de la plainte, de la précarité, du malheur juridique, de l’abandon, du harcèlement, de la réjouissance, etc. Autant d’expériences subjectives qui entrent en résonance avec ce qui se passe aujourd’hui dans notre monde, dans notre propre vie. Le psautier commence par une exhortation, ‘ashrè, rendue en général par une béatitude, Heureux l’homme qui ne va pas dans les vues des méchants. De quel bonheur s’agit-il ? Rien d’une conception mièvre ou idyllique en tous cas même si certains psaumes sont devenus des ritournelles, affadis d’être trop connus … De ce premier verset une autre traduction est possible : En marche ! suggérant que nous ne sommes pas conviés à une promenade pépère mais à une aventure, onéreuse peut-être, dynamique, hospitalière à ce qui advient, autour de nous comme en nous. Qu’une telle expérience altère, au double sens du terme, risque de désarçonner parfois, c’est trop clair, cependant la route ne se fait pas en solitaire ! Ouvrant aussi et clôturant le porche d’entrée, la métaphore du chemin contamine tout le recueil auquel elle donne une clef de lecture pour l’interprétation.

 

Jeudi soir, de 18 h 30 à 20 h 30 au 4 bd Edgar Quinet, 75014 PARIS

Dates

8 octobre 2020     En marche ! …                                     Psaume 1

12 novembre        Pourquoi les nations sont-elles agitées … ?…        Psaume 2

10 décembre         Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ?         Psaume 21 (22)

14 janvier 2021    Le Seigneur est mon berger                  Psaume 22 (23)

11 février             Pitié pour moi, Seigneur (Miserere)     Psaume 50 (51)

11 mars                Quand le Seigneur ramena les captifs …    Psaume 125 (126)

8 avril                  Des profondeurs je crie vers toi (De profundis)       Psaume 129 (130)

20 mai                  Quelle joie quand on m’a dit …            Psaume 121 (122)

10 juin                 Tu m’as sondé et tu me pénètres           Psaume 138 (139)

L’universel à l’horizon – Isaïe – Lecture biblique avec Michèle FAŸ

Jan 27, 20
alain
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Ni devin ni astrologue, le prophète est un homme qui parle pour, qui parle au nom de. Sa voix disparaît derrière le message qui lui a été confié.

Ainsi en fut-il du pasteur Isaïe/Esaïe, lui dont les lèvres brûlées par un charbon ardent, lui font s’écrier : « Me voici ! Envoie-moi ! ».

Au service de son peuple qu’il appelle inlassablement à la conversion et à la louange, il est un témoin engagé dans l’histoire de ce lointain 8ème siècle.

Nous serons soucieux d’élucider ce qui résiste : la marque du conflit entre les traditions sacerdotale et prophétique, l’identité du serviteur qui « bouge » tout au long des chapitres, la notion de peuple élu, l’interprétation sacrificielle…

Les nations païennes sont déjà au rendez-vous, et l’on pressent que l’universel est en marche : une communauté, en effet, ne peut se définir par l’exclusion ; il
n’y a pas de peuple pur-sang, de peuple qui ne se soit pas construit, enrichi d’éléments allogènes ; pas davantage il n’existe de Dieu ethnique.

Laissons le livre se dire dans les espaces qui sont les nôtres et certains versets résonner au plus intime.

Jeudi soir, de 19 h à 20 h 30
non pas à la chapelle actuellement fermée pour travaux,
mais au 4 bd Edgar Quinet, 75014 PARIS

  • 10 octobre 2019 – La parole que contempla Isaïe :  2, 1-5

  • 21 novembre – Je chante donc à mon Bien–Aimé : 5, 1-7

  • 19 décembre  – Me voici, envoie-moi : 6, 1-8

  • 16 janvier 2020 –  Un rejeton sortira du tronc de Jessé : 11, 1-9

  • 27 février – -Que fleurissent le désert et l’aride : 35, 1-10

  • 19 mars – Voici mon serviteur, je le tiens (1er chant) : 42, 1-7

  • 23 avril – Ecoutez-moi, îles (second chant) : 49, 1-6

  • 14 mai – Il m’a donné la langue de ceux qui apprennent (3ème chant) : 50, 4-9

  • 18 juin – Voici que prospérera mon serviteur (4ème chant) : 52, 13-15 ; 53, 1-12