Dimanche 24 juin 2018 – Saint jean-baptiste – Messe à la mémoire d’Odile Hornik
Odile,
Que de célébrations préparées ensemble … Chaque fois tu venais pleine d’idées et d’entrain.
Le beau, le vrai, des gestes signifiants, les mots de notre temps, pour dire Dieu aujourd’hui, tu y tenais très fort.
Cette célébration nous l’avons préparée sans toi mais ta présence, mystérieuse, nous accompagnait. D’ici-bas nous nous adressons à toi et te disons merci pour tout ce que tu nous as transmis.
Textes du dimanche (cliquer pour voir les textes bibliques de ce dimanche)
MOT D’ACCUEIL
La mémoire de notre amie Odile Hornik
Le solstice d’été, le feu.
Nous sommes rassemblés pour célébrer tout ceci en cette dernière messe de la communauté Saint Bernard avant la trêve de l’été, en dehors de notre chapelle en travaux, accueillis ici par notre prêtre accompagnateur Pierre Géry et l’association APA. Nous les remercions.
Bienvenue donc à vous tous. Tous invités à trouver un lien entre ce que nous commémorons ce matin :
Jean Baptiste, le précurseur qui annonce un monde nouveau. Odile, femme lumineuse dont les paroles témoignaient de sa foi exigeante de vérité. Le feu de la Saint Jean, la joie, la lumière.
Que cette eucharistie nous fortifie pour vivre les moments de creux qui nous attendent. Puissions-nous nous retrouver à l’automne dans un esprit constructif cher à Odile pour continuer à faire vivre notre communauté.
TEXTE DE MÉDITATION
Où donc se cache l’évangile de notre temps ?
L’évangile est une chasse au trésor dans l’actualité du quotidien.
Peut-être pourrions-nous nous débarrasser d’abord d’une idée fixe. Non, l’évangile ne se cache pas forcément dans l’événement religieux. Certes, il est là ; mais pas plus qu’au coin de la rue, dans une salle de spectacle, dans un livre qui nous touche, dans l’événement politique ou dans l’escalier de notre immeuble. Il est partout où est l’homme et donc partout où il se manifeste parce que c’est là que lui se manifeste.
L’évangile n’apporte pas de réponses, il n’apporte que des interrogations.
Non, l’évangile n’est pas un livre de référence ; il est le socle d’une cathédrale vivante à construire et pour ce faire nous n’avons que notre vie telle qu’elle est, différente pour chacun, animée, que nous en soyons conscients ou pas, par un Dieu qui n’est plus perceptible qu’en esprit et ne cesse de nous murmurer « veux-tu ? ».
L’évangile n’a de vie que la nôtre.
L’évangile est une flamme dans nos nuits,
il ne dissipe pas la nuit.
O.H.
PRIÈRE PENITENTIELLE
-« Le Seigneur m’a appelé » (Is 49, 1)
Depuis notre baptême, nous sommes appelés à témoigner. Pardon, Seigneur, de ne pas en avoir l’audace, de reculer devant l’obstacle.
-« Je me suis fatigué pour rien » (Is 49, 4)
La tentation du découragement nous guette. Pardon, Seigneur d’y trop souvent succomber.
-«J’ai de la valeur aux yeux du Seigneur » (Is 49, 4)
Comment exploitons-nous cette valeur ? Seigneur, pardonne nos insuffisances.