29ème dimanche du temps ordinaire
Textes du dimanche (cliquer pour voir les textes bibliques de ce dimanche)
Nul n’en doute plus aujourd’hui : les chrétiens ne peuvent pas rester en marge de la vie sociale ni s’en désintéresser. Ils doivent, au moins, s’acquitter des obligations communes à tous les citoyens : payer les impôts, remplir leur devoir électoral mais il est également louable à tout le moins de prendre des engagements temporels de tous ordres : culturels, syndicaux, politiques etc. Un chrétien jouit-il d’une totale liberté d’options en ces domaines? Quel rapport y a-t-il entre la construction de la cité terrestre et celle du ciel ? En d’autres termes, comment poser le problème foi et politique ?
Société civile et communauté de foi ne peuvent se confondre.
Pourtant c’est en vivant pleinement sa condition de citoyen avec toutes les exigences et les libertés d’options qu’elle suppose que le chrétien vivra également sa fidélité à Dieu.
Ce faisant, il rend Dieu présent au sein de l’histoire des hommes. Encore faut-il qu’il en témoigne. C’est en reconnaissant les droits légitimes de César et en s’insérant pleinement dans son temps et dans son peuple que le Christ a manifesté sa liberté souveraine de fils de Dieu. N’ayant pas échappé pour autant aux conflits des deux pouvoirs, il nous a montré qu’il fallait toujours obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes.
Un bénédictin de Saint-André.
Mot d’accueil
Bonjour ou bonsoir à vous tous ici, présents pour une Eucharistie.
Oui, nous pouvons rendre grâce à Dieu – et nous ne manquerons pas de le faire de tout notre cœur en chantant le psaume -, même si l’évangile de ce jour nous rappelle, parfois durement, nos devoirs civiques et moraux. Dans ce passage de st Matthieu, Jésus n’a aucunement établi de graduation en ajoutant, par exemple : surtout … avant tout … : c’est par César qu’il commence dans sa réponse aux Pharisiens et aux Hérodiens. Cependant, nous ne passerons pas sous silence nos devoirs envers Dieu, ni notre responsabilité de chrétien.